Une proportion significative des personnes aux prises avec un trouble d’utilisation d’opioïdes (TLUO) ne sont pas attirées ou retenues par les traitements conventionnels à la méthadone et à la buprénorphine (Oviedo-Joekes et al., 2016; Strang et al., 2012).
Depuis 1994, des essais cliniques randomisés réalisés dans six pays (Suisse, Pays-Bas, Espagne, Allemagne, Canada, Royaume-Uni) ont permis de démontrer l’efficacité d’un traitement de diacétylmorphine (héroïne pharmaceutique) injectable pour cette population, entre autres en termes de rétention, de réduction de la consommation d’héroïne et de diminution de la criminalité (Demaret et al., 2010; Ferri et al., 2010; Strang et al., 2012).
C’est dans ce contexte qu’un mandat a été attribué à Michel Perreault (PhD) et Marie-Ève Goyer (MD) pour étudier la faisabilité d’implanter un tel traitement au Québec.
But de l’étude
Évaluer la faisabilité d’une offre de traitement par agonistes opioïdes injectable (TAOi) auprès des usagers du Québec présentant des difficultés d’adhésion aux traitements courants.
Objectifs de l’étude
- Évaluer la demande pour une offre de services en traitement de la dépendance aux opioïdes injectable (TAOi) au Québec
- Identifier les modalités et enjeux d’implantation pour un TAO injectable au Québec
- Identifier les modalités et enjeux cliniques pour un TAO injectable au Québec
- Préparer les modalités d’évaluation de programme pour accompagner l’implantation éventuelle d’une offre de services en TAO injectable
Équipe de projet
Chercheur: Michel Perreault, Ph.D.
Instigatrice: Marie-Ève Goyer, M.D., MSc, CCMF (MT)
Coordonnatrice: Léonie Archambault, M.A.
Adjoints de recherche:
Diana Milton, B.Sc.
Mélissa Laurendeau, M. Sc.
Daniel Rabouin, M.Sc.
Jennifer Cohen, B.Sc.
Julien Thibault-Lévesque, M.A.
Camille Blouin, B.Sc.
Léa-Frédérique Rainville, M.A.